GVC 14-18

Le service de la garde des voies de communication en France pendant la Première Guerre mondiale

IDENTIFIER PAR LE NUMERO DES  KEPIS OU DES COLS


A partir d’un numéro de régiment d’infanterie identifié sur les vêtements d'un GVC photographié, il est possible de localiser géographiquement ce régiment au moment de la mobilisation, donc d’identifier la subdivision territoriale dans laquelle le GVC a été mobilisé et a pris son poste en août 1914.

Cette identification permettra de localiser un poste de garde de GVC sur un ou deux départements, parfois sur une zone géographique plus précise, jusqu'en février 1915, après cette date d'autres éléments seront nécessaires pour envisager une localisation fiable d'un poste de GVC.

Cet article propose d’expliquer, à l’aide d’exemples illustrés de photographies d’époque et de tables de localisation des régiments d’infanterie, comment mener à bout une recherche de ce type.

Présentée ici à propos des GVC, la même démarche peut être appliquée à une recherche sur une photographie présentant des hommes appartenant à un régiment d’infanterie d’active ou territoriale, les tables proposées permettent en effet de localiser les lieux de garnison de ces unités entre mai 1914 et la mobilisation générale d’août 1914.

Quel numéro de régiment pour les GVC ?


L'instruction générale sur le service de garde des voies de communication du 18 octobre 19101 précise en son annexe N°2, la liste des effets d'habillement à distribuer aux GVC, parmi ces effets deux sont porteurs du numéro du régiment qui les a fourni : le képi (prévu pour tous les GVC) et la capote (prévue pour tous dans des régions désignées avant la mobilisation notamment celles exposées aux incursions de l'ennemi, prévue seulement pour les sous-officiers dans les autres régions).

Juste avant août 1914, le territoire de la France, sauf les départements de la Seine, de Seine-et-Oise et du Rhône, est divisé en 145 subdivisions militaires, elles-mêmes regroupées au sein de régions militaires8 numérotées 1 à 18 et 20 à 21 (le N° 19 est attribué à l'Algérie).

Chaque subdivision possède son plan d'organisation du service de la garde des voies de communication pour son territoire.

Chaque subdivision comporte un chef-lieu, un bureau de recrutement, héberge au moins un régiment d'infanterie d'active (ou une portion de celui-ci et/ou son dépôt) désigné comme le régiment subdivisionnaire d'infanterie, ainsi que le dépôt d'un régiment d'infanterie territorial.

Selon l'article 11 de l'instruction générale sur le service de GVC1, les effets d'habillement destinés aux GVC sont en principe expédiés par le régiment subdivisionnaire d'infanterie, ces effets portent donc le numéro de ce régiment d'active qui est rouge sur bandeau bleu foncé du képi, et numéro bleu foncé sur fond rouge des pattes de cols de la capote et de certains insignes de numéro de képi aux couleurs inversées2.

Sur les photographies, on observe très fréquemment des GVC dotés de tenues marquées d’un numéro correspondant à un régiment d'infanterie territoriale, Ce numéro est alors blanc sur fond bleu foncé ou sur fond rouge.

Les GVC sont aussi plus rarement dotés de tenues d'autres types (artilleurs, chasseurs, cavaliers…), le présent article se limitera à l'examen des effets correspondant aux régiments d'infanterie d'active et d'infanterie territoriale, de futurs articles porteront sur les autres types de tenues.

Lire le numéro de régiment sur une photographie


Les photographies de GVC que l’on peut retrouver aujourd’hui sont pour la plupart imprimées au petit format des cartes postales anciennes, il est souvent difficile à ce format de lire avec certitude à l’œil nu le numéro de régiment sur les cols et képis.

Parfois, même avec un agrandissement, l’état de conservation du tirage, sa qualité ou celle de la photographie en elle même, rendent cette lecture impossible (vue trop sombre ou surexposée, à contre jour, floue, numéros dans les zones d'ombre ou masqués...).

Mais dans de très nombreux cas, il sera possible de lire parfaitement le numéro avec une bonne loupe, ou bien mieux en numérisant la photographie avec la meilleure résolution du scanner utilisé, pour pouvoir ensuite visualiser et lire le numéro par agrandissement de l’image, comme sur les agrandissements ci-dessous réalisés à partir d'images numérisées en 600 dpi, résolution disponible sur la plupart des scanners domestiques (certains disposent de résolutions de 1200 à 2400 dpi, et les scanners professionnels de résolutions encore supérieures).

Dans tous les cas, il est important de passer en revue tous les numéros visibles des cols et des képis de tous les hommes d'une même photo, cette précaution vous permettra d'assurer votre identification, et de percevoir bien des particularités souvent décelables par un examen attentif comme le montrent les exemples ci-après.



Des GVC en capotes et képis d'infanterie, sur cette photo de large groupe impossible de lire le numéro à l'oeil nu sur le cliché original, mais avec l'agrandissement le N° sombre du 111e régiment d'infanterie d'Antibes est parfaitement lisible sur beaucoup de képis et de cols de ces hommes.

A noter que, conformément à l'instruction générale de 1910 sur le service des GVC, ces hommes ont bien perçu des effets marqués au numéro du régiment d'active de leur subdivision, et non pas des effets marqués au 114e régiment d'infanterie territoriale d'Antibes contrairement à ce que pourrait laisser penser la légende manuscrite d'époque : "114e Tr (Territorial) - poste 4 - Aout 1914".






Pour cet autre groupe, seul le sergent au centre qui est le chef de ce poste de GVC, a perçu une capote, les autres hommes ont reçu des vestes dites bourgerons et des pantalons de treillis, dotation prévue par l'instruction générale de 1910 pour les GVC des zones non exposées aux incursions de l'ennemi, donc ici pas de numéro de cols de capotes.


La légende est muette sur le lieu : "SGVC. (Service de Garde des Voies de Communications) 1914". Avec l'agrandissement le numéro sombre du 131e régiment d'infanterie d'active d'Orléans devient lisible sur plusieurs képis. Ces hommes ont bien perçu leurs effets du régiment d'infanterie d'active de leur subdivision comme le prévoit l'instruction.

Numéro sombre sur photographie noir et blanc


Les couleurs bleu foncé et rouge apparaîssent toutes les deux dans des nuances sombres sur les photographies noir et blanc, ceci rend très souvent indispensable l'agrandissement pour la lecture du numéro de régiment.

Passée l'étape du déchiffrage du numéro, son identition est plus simple, en effet si le numéro des képis et/ou capotes d'infanterie portés par les GVC photographiés, est sombre sur la vue noir et blanc, alors il s'agit du numéro du régiment d'infanterie d'active qui a fourni les effets.

Il s’agit du cas de figure conforme à l’instruction générale sur le service de la garde des voies de communications de 19101, et donc de la situation théoriquement la plus fréquente.

On pourra alors localiser ce régiment à l'aide de la Table 1

Les deux premières photographies ci-dessus présentaient deux exemples de numéros sombres d'effets de régiments d'active, avec deux types de tenues différents, voici quelques autres exemples avec des variantes de cas de figure que l'on peut rencontrer :




Sur cette magnifique vue, les GVC membres d'un poste 3 en 1914 posent derrière les rails objet de leur mission de surveillance. Tous les képis portent les numéros sombres du 101e régiment d'infanterie de la subdivision de Dreux dans la 4e région militaire, mais seul le sergent, chef du poste, au centre de la photo, porte ce même numéro 101 sur sa capote.

En effet toutes les autres capotes sont marquées au numéro sombre du 102e régiment d'infanterie de la subdivision de Chartres, également dans la 4e région militaire.

Ce groupe, comme beaucoup d'autres groupes de GVC, semble avoir souffert de difficultés de dotation en vêtements militaires, seuls les 7 hommes en capotes et l'homme en blanc portent les effets militaires prévus par les instructions pour les GVC, et encore des pantalons civils sont visibles sous les capotes, tous les autres gardes portent des vêtements civils et au mieux, mais ce n'est pas le cas de tous, un képi du 101e !

Ce groupe semble dépendre de la subdivision du 101e régiment d'infanterie qui a fournit tous les képis et l'uniforme du chef de poste, il est possible que les quelques capotes du 102e de la même région militaire, aient été distribuées en complément pour palier à l'absence d'effets distribués par le 101e à ce groupe.










Cette fois tous les hommes ont perçu capotes, képis, et même pantalons d'infanterie.

En revanche capotes et képis sont comme neufs dépourvus de pattes de cols au numéro du régiment, ainsi que de numéro aux képis !

Heureusement un caporal et un sergent, bien que dotés des mêmes capotes sans numéro que leurs camarades, arborent le numéro 13 sur leur képi.

Ce numéro est sombre sur le képi du caporal, il s'agit donc du 13e régiment d'infanterie d'active de la subdivision de Nevers.

Le sergent a sans doute blanchi son numéro de ce même régiment  pour le rendre plus visible sur la photographie (voir sur cette page la partie consacrée aux numéros blancs).








Sur cette image les numéros sont peu lisibles, après zoom sur tous les képis et cols, seule la moité supérieure du numéro est visible sur l'homme de gauche : peut être un 2 ou un 3 pour les dizaines, suivi d'un 8 ou un 9 pour les unités ; le col de l'homme qui tient la selle du vélo semble confirmer 29.

En cas de doute ou difficulté de lecture, il conviendra de rechercher d'autres indices comme nous le verrons plus loin pour les numéros blancs. Par chance cette photographie porte un texte au dos rédigé par l'un des hommes photographiés qui a signé sous le nom de Louis ROY, il précise "J'était a Charolle Aujourd'hui".

Charolles est une commune située dans le département de la Saône-et Loire, tout comme Autun qui héberge le 29e régiment d'infanterie d'active, nous sommes bien en présence de GVC relevant de la subdivision d'Autun, ayant reçu des effets marqués au numéro du 29e régiment d'infanterie.


nota :  l'homme  au brassard blanc (2ème à droite) ne porte pas un brassard de GVC - je n'ai pas identifié à ce jour la nature de ce brassard.


Numéro blanc sur photographie noir et blanc


Un numéro visible en blanc, ou dans une nuance très claire, sur une photographie noir et blanc, va fortement contraster avec la couleur sombre du bandeau du képi ou du col de la capote d'infanterie, il sera donc beaucoup plus facile à lire.

En revanche l'identification du régiment à partir de ce numéro va nécessiter plus de prudence d'interprétation car il peut correspondre aussi bien au régiment d'infanterie territoriale qu'au régiment d'infanterie d'active.

Nous avons vu que les GVC pouvaient être dotés de vêtements marqués au numéro d'un régiment d'infanterie territoriale, celui-ci est blanc et apparaît donc aussi en blanc ou nuance très claire sur les photographies.

Une pratique très répendue dans le domaine de la photographie militaire de l'époque et avant guerre, consistait à blanchir à la craie les numéros sombres du régiment d'infanterie d'active, justement pour les rendre plus visibles sur les tirages des photographies en noir et blanc, au final sur la photographie le numéro apparaît très clair et même souvent blanc, quand ce coloriage est bien fait, ce qui est fréquent, il est très difficile de faire la différence avec un numéro blanc d'origine.

Les régiments d'infanterie territoriale étaient composés d'hommes plus âgés que les régiments d'infanterie d'active, on peut être facilement tenté en voyant des hommes d'âge mûr, portant des numéros clairs ou blancs, de conclure à l'identification d'un régiment territorial.

S'agissant des GVC, les hommes font partie des mobilisés les plus âgés, c'est une erreur fréquente, même dans des travaux publiés, en présence d'un numéro blanc sur une photographie, de l'associer à un numéro de régiment territorial, il peut en effet s'agir d'un numéro de vêtement provenant d'un régiment d'active et blanchi pour la photo !

Attention également aux numéros de képis et de cols des officiers d'infanterie qui étaient couleur or, cette couleur apparaît aussi très claire à quasi blanche sur les photographies noir et blanc, mais notre officier peut aussi bien appartenir à un régiment d'active que de territoriale.

Alors numéro blanc sur photographie noir et blanc : infanterie d'active ou territoriale ?

Pour répondre à cette question il va faloir examiner attentivement d'autres détails, voici quelques pistes qui permettent de mener à bien l'identification dans la plupart des cas :

  • consulter les Tables 1 et Tables 2 correspondant au numéro blanc sur la photo
Ceci vous permettra de localiser géographiquement les deux régiments pouvant correspondre à ce numéro, ensuite par comparaison avec les autres indices ci-dessous vous pourrez arbitrer en faveur du numéro du régiment d'infanterie d'active ou de celui du régiment d'infanterie territoriale.
  • certains hommes portent-ils le même numéro en sombre sur la photographie ?
Sur une photographie de groupe, quand les hommes ont blanchi leurs numéros pour la photographie, il est assez rare qu'absolument tous les numéros de tous les cols et képis soient blanchis, s'il subsiste le même numéro en sombre sur certains cols ou képis alors il y a de très grandes chances que les numéros visibles en blanc soient des numéros blanchis du même régiment que celui identifié par les numéros restés sombres.



Sur cette photographie les GVC en capote portent tous à l'avant bras un galon doré de sergent, le deuxième assis en partant de la droite porte un autre galon au bras qui le désigne comme sergent-fourrier. Ils sont tous sans doute chacun chef d'un poste de GVC.


Sur la plupart des pattes de cols et képis de ces hommes le numéro 113 est parfaitement lisible en blanc même sur l'image d'origine non agrandie.

Si l'on s'arrêtait à cette lecture nous pourrions conclure par erreur qu'il s'agit des numéros blancs du 113e régiment d'infanterie territorial de Toulon, trompés en cela par un marquage en blanc des numéros particulièrement soigné, qui ne permet pas de faire la différence avec un numéro blanc d'origine.

En y regardant plus attentivement on s'aperçoit que quelques cols et képis portent des numéros sombres du 113e régiment d'infanterie d'active de Blois.



Peu de chances que des sergents de Blois et de Toulon posent sur la même photographie, et notre sergent-fourrier a blanchi le N° de son képi mais pas celui de son col.

C'est le signe que tous les numéros 113 blancs de cette vue ont été blanchis délibérément par ces hommes pour rester lisibles sur la photographie, ils sont bien tous GVC de la subdivision de Blois et ont perçu leurs effets du 113e régiment d'infanterie d'active.

La présence sur le même cliché, du même numéro à la fois en sombre et en blanc, est un fort indice que tous les numéros correspondent au seul régiment d'active identifié par le numéro sombre.


  • la photographie montre des hommes avec des numéros différents
Relever tous les numéros visibles sur les hommes photographiés et pour les numéros sombres : localiser le régiment par la Table 1, pour les numéros blancs relever en Table 1 et Table 2 les deux localisations possibles, s'agissant de GVC, avant mars 1915 il y a de fortes chances que des hommes photographiés dans le même groupe proviennent d'unités proches géographiquement, s'il y a des localisations voisines dans vos résultats de consultation des tables il y a de fortes chances que ces résultats voisins désignent les régiments photographiés.





Voici un groupe magnifiquement équipé ayant même perçu des couvre-képis bleu, destinés à masquer quelque peu les voyants képis rouges au combat, ceci rend invisible le numéro de képi sauf pour les rares hommes qui ont pensé à le soulever un peu au niveau du numéro. Cet effet d'équipement n'est pas prévu par les instructions pour les GVC.

Là encore le numéro 110 blanc est parfaitement lisible sur tous les cols même sur la photographie d'origine, alors 110e régiment d'infanterie territoriale de Romans à numéro blanc ? ou 110e d'infanterie d'active de Dunkerque à numéro bleu sur patte de col rouge blanchi pour la photo ?

La réponse vient du sergent, chef du poste de GVC, assis au centre avec la canne, en effet celui-ci porte sur col et képi le numéro sombre du 75e régiment d'infanterie d'active de Romans, même ville d'implantation que le 110e d'infanterie territoriale.

Cela confirme que ces GVC sont en poste dans la subdivision territoriale de Romans, le sergent porte une tenue du 75e régiment d'infanterie d'active de cette subdivision, tandis que tous les hommes du rang ont été équipés avec des effets du régiment d'infanterie territoriale de cette même subdivision de Romans : le 110e d'infanterie territoriale.





  • il y a trace d'un nom de lieu sur la photographie ou au verso
Le nom du lieu de prise de vue peut être visible sur l'image : dactylographié sur la légende d'une carte postale, noté manuscritement dessus ou dans le texte au dos de la photographie, il peut être noté sur un panneau placé par les hommes devant le groupe à dessein d'identifier le lieu, ou sur un panneau visible dans le lieu photographié par exemple un panneau de gare, mentionné sur un tampon désignant le poste de GVC, si la carte photo a été postée le tampon de la poste porte mention du département...ces éléments peuvent être comparés avec les localisations de régiments données par les tables, le GVC a des chances de porter les effets provenant du régiment localisé sur la même zone géograpique que le lieu mentionné.


Comme sur la photographie précédente tous les hommes portent au col des numéros 110 blancs, cette fois l'image est trop sombre pour permettre la lecture des numéros de col et képi du chef de poste qui est le sergent fourrier assis au centre.

Mais le lieu de prise de vue a été mentionné sur le bandeau en haut de l'image : "G.V.C. Gervans (Drôme) Poste 12", ce poste de GVC numéroté 12 est localisé à Gervans dans la Drôme, non loin de Romans, nous sommes encore en présence de GVC de la subdivision de Romans également équipés par le 110e régiment d'infanterie territoriale de Romans.

On notera d'ailleurs l'uniformité de tenue par rapport à la photographie précédente, et là encore les hommes ont même été dotés de couvre-képis.



Sur cette photographie nous distinguons des numéros 20 en blanc sur cols et képis, mais sur les deux képis sans numéro blanc impossible de lire un numéro, alors 20e d'active de Marmande ou 20e territorial de Lisieux ? D'ailleurs ces hommes sont-ils des GVC ?

La réponse est dans le texte au dos "Le 18 maie mière Rene soldat GVC poste n°8 par lisieux"


L'un des hommes nommé René Mière précise qu'il est GVC dans la subdivision de Lisieux.

Ces hommes portent donc des effets du 20e régiment d'infanterie territoriale de Lisieux.


  • vous disposez de plusieurs photographies du même groupe
Si vous visualisez plusieurs photographies de GVC comparez les pour repérer si vous disposez de plusieurs photographies du même groupe (mêmes hommes reconnus sur plusieurs photographies), puis si par chance c'est le cas : recherchez les indices sur toutes les photographies, un élément déterminant peut être visible sur l'une et pas sur les autres.

Numéro supérieur à 200 : la cas particulier des régiments de réserve


Les numéros supérieurs à 200 correspondent aux régiments de réserve : chaque régiment d'infanterie d'active est dédoublé à la mobilisation par un régiment d'infanterie de réserve rattaché au même dépôt, chaque régiment d'infanterie territoriale peut être dédoublé par un régiment d'infanterie de réserve territoriale rattaché à son dépôt.

Dans les deux cas le numéro du régiment de réserve est le même que celui de son régiment de rattachement augmenté de 200 : le 201e d'infanterie est le régiment de réserve du 1er régiment d'infanterie.

Pour identifier le dépôt d'un régiment de réserve ou de réserve territoriale, il conviendra de consulter la table 1 ou la table 2 avec le numéro de son régiment de rattachement : consulter le numéro 1 dans la table pour localiser le dépôt du 201e.


Il n'est pas prévu par les instructions que des GVC perçoivent des effets marqués au numéro d'un régiment de réserve. A ce jour je n'ai pu repérer que sur cette seule photographie un GVC portant un numéro correspondant à un régiment d'infanterie de réserve, et je n'ai encore jamais identifié de GVC avec un numéro d'un régiment d'infanterie de réserve territoriale.




Les hommes de ce cliché portent des effets marqués au numéro 15 sombre du 15e régiment d'infanterie d'active d'Albi.

Tous sauf l'homme debout en capote à droite qui porte un képi et ses cols de capote  marqués au numéro 215 (c'est un peu difficile à lire sur le képi mais le 2 des centaines est bien présent), le 215e est le régiment d'infanterie de réserve du 15e ( 15 + 200 ).

Son appartenance au groupe ne fait pas de doute, son équipement est conforme à celui prévu pour les GVC (un fusil, une seule cartouchière, une baïonnette) et l'on distingue sur son bras gauche sa boucle de brassard de GVC.





Localiser à partir du numéro


Les tables 1 et 2 ci après permettent de localiser géographiquement la subdivision territoriale d'origine du régiment une fois que son numéro a été déchiffré sur la photographie.
  • la table 1 permet de chercher à partir du numéro d'infanterie d'active (RI) N° rouge sur fond bleu.
  • la table 2 à partir du numéro d'infanterie territoriale (RIT) N° blanc sur fond bleu.

Le service de GVC était organisé par subdivision territoriale, à la mobilisation chaque subdivision possédait son plan d'organisation du service de GVC, chaque subdivision pourvoyait à l'équipement de ses GVC, qui eux étaient choisis parmi les réservistes de l'armée territoriale des classes les plus âgées et participaient à des exercices de garde des voies de communication dès le temps de paix, d'autre part ils étaient pour la grande majorité d'entre eux domiciliés à proximité ou à quelques km de leur poste de garde de rattachement.

Donc une fois déchiffrés les numéros régimentaires inscrits sur les vêtements des GVC, puis identifiés les régiments correspondants, il suffit de retrouver la subdivision territoriale de localisation de ces régiments dans les tables 1 et/ou 2 pour connaître la subdivision territoriale sur le territoire de laquelle le poste de garde de ces GVC était installé à la mobilisation et même jusqu'en février 1915.

A partir de mars 1915 cette méthode n'est plus suffisante, en effet début mars 1915 il est demandé aux régions de l'arrière d'envoyer des détachements de GVC en renforts vers les régions les plus proches du front, donc à partir de mars 1915, une partie des GVC ne sont plus en poste dans leur subdivision d'origine, on commence alors à voir des photographies avec des hommes portant des numéros de régiments de plusieurs régions différentes, ou même un groupe complet d'hommes portant le même numéro d'un régiment d'une subdivision de l'arrière peut très bien être installé dans un poste de garde situé dans une autre région plus proche du front. Nous pourrons quand même dans de nombreux cas identifier les régiments d'origine des tenues mais il faudra d'autres indices pour localiser géographiquement avec certitude le poste de garde photographié (ces points feront l'objet d'un futur article).


Notes sur la confection des tables


La confection des tables 1 et 2 doit beaucoup au soutien d'Arnaud Carobbi, que je remercie vivement en cette page, il m'a en effet permis d'accéder à la consultation du recueil de "REPARTITION ET EMPLACEMENT DES TROUPES DE L'ARMEE FRANCAISE" au 1er mai 19143 qui comporte la version officielle publiée la plus proche de la mobilisation d'août 1914.

La quasi totalité des informations restituées dans les tables proviennent de ce document (quand l'information provient d'une autre source celle-ci est mentionnée par une note).

Je n'ai repris que les informations utiles à cet article : numéros des régiments, numéro de Région militaire de localisation des portions centrales et/ou dépôts des régiments, ville de localisation du régiment d'infanterie d'active (RI) ou du régiment d'infanterie territoriale (RIT), ou villes de localisation des différentes portions du RI, avec précision des villes qui sont chef-lieu de subdivision territoriale.

Toutefois ces tables peuvent tout à fait permettre la localisation des RI et RIT entre le 1er mai 1914 et la mobilisation d'août 1914.

Les détails de localisation des : Portion Centrale (PC) , Portion Principale (PP) et Dépôt (D) sont indiqués à l'identique de leur mention dans le recueil de "REPARTITION ET EMPLACEMENT DES TROUPES DE L'ARMEE FRANCAISE" au 1er mai 19143, dont la note d'introduction précise :

    "Pour les régiments d'infanterie fractionnés où le conseil d'administration ne fonctionne pas à la portion commandée par le chef de corps et pour les corps de troupes de toutes armes où le dépôt n'est pas à la portion centrale, les lettres P.C. signifient Portion centrale ; les lettres P.P. signifient Portion principale et la lettre D. Dépôt.
    L'absence de ces lettres indique que la portion centrale et la portion principale ou le dépôt sont réunis dans la même ville.
    Conformément au décret du 20 mars 1906, le dépôt devient portion centrale à la mobilisation.
________
    La ville indiquée en regard de chacun des corps de troupes de l'armée territoriale est celle dans laquelle le dépot de ce corps doit se former."

Donc ceci signifie pour les RI qu'en l'absence de mention PP la portion principale est dans la même ville que la portion centrale, et qu'en l'absence de mention D le dépôt est dans la même ville que la portion centrale.

Pour bien comprendre en quoi consiste chaque portion de RI voici les définitions données par le "MEMORANDUM DU CHEF DE DETACHEMENT ET DE L'OFFICIER D'APPROVISIONNEMENT" 4 - TITRE Ier - GENERALITES (page 1) :
   
    "Qu'entend-on par détachement ?
   
    Un détachement est une fraction de corps de troupe, de force variable, détachée de la portion centrale

    Qu'entend-on par portion centrale ?


    La portion centrale d'un corps de troupe est celle où fonctionne le conseil d'administration lorsque le régiment est fractionné.

    Qu'entend-on par portion principale ?

    La portion principale d'un corps de troupe est celle que commande directement le chef de corps lorsque, le régiment étant divisé, il ne réside pas à la portion centrale, c'est à dire où fonctionne le conseil d'administration.

    Qu'appelle-t-on dépôt ?

    On appelle dépôt le détachement du corps stationné dans la garnison où se trouvent les approvisionnements de réserve destinés au corps, lorsque ceux-ci ne se trouvent pas dans le lieu de garnison du régiment."

Le recueil de "REPARTITION ET EMPLACEMENT DES TROUPES DE L'ARMEE FRANCAISE" au 1er mai 19143 mentionne parfois pour certains RI la localisation de détachements plus petits que la portion principale, par exemple la localisation de bataillons (
Btn) ou de compagnies (Cie), mais il semble que ces mentions ne soient pas exhaustives comme j'ai pu l'annoter pour le 173e RI grâce à des informations provenant de l'historique régimentaire5, il existe donc peut-être, pour cette période et pour certains régiments, d'autres détachements secondaires non mentionnés dans les tables et le recueil.

Le recueil de "REPARTITION ET EMPLACEMENT DES TROUPES" présente les RI et les RIT dans des listes distinctes sans faire de lien entre les deux, pour associer à chaque RIT un RI ayant dépôt ou portion centrale localisé sur la même ville il a fallu rapprocher les localisations des RI avec celle des RIT et comparer avec d'autres listes anciennes faisant déjà ce lien, j'ai tenté avec les Almanach Hachette éditions 1914 et 1915 mais par rapport au recueil leurs listes comportent quelques erreurs ou des situations non mises à jour, pour les cas où il y avait doute j'ai dû consulter des "journaux de marches et opérations (JMO)6 " et des "historiques régimentaires 7 " pour certains régiments les premières pages de ces sources apportent parfois des informations sur la situation des régiments au moment de la mobilisation.

Précision sur les CORPS D'ARMEE : chaque région militaire servait de socle à l'organisation d'un corps d'armée portant le même numéro que celui de la région militaire , le gros du corps d'armée était constitué par des  unités de la région correspondantes, par exemple la 1ère région militaire fournissait des régiments au Ier corps d'armée. Néanmoins tous les régiments en garnison dans une région militaire ne sont pas forcément intégrés au corps d'armée correspondant et certains régiments comportent des portions dans différentes régions militaires. Le numéro porté dans les tables ci-dessous dans la colonne Rég. est le numéro de la région militaire de localisation du régiment ou d'une de ces portions (portion centrale ou dépôt), il ne signifie pas systématiquement que le régiment en question fait partie du corps d'armée portant le même numéro.


Table 1 : entrée par N° du REGIMENT D'INFANTERIE D'ACTIVE ( RI )

RI
= N° du régiment d'infanterie d'active de 1 à 173

RIT = N° du régiment d'infanterie territoriale localisé dans la même ville que le RI ou une portion du RI

Rég. = N° de Région militaire de localisation du RI ou d'une portion du RI

Subdivision ou Autre = ville dans laquelle est localisé le RI ou villes dans lesquelles sont localisées les différentes portions du RI

Subdivision = cette ville (notée en noir) est également le chef-lieu d'une des subdivisions militaires de la Région militaire dont le N° est noté pour ce RI dans la colonne Rég.

ou Autre = cette ville (notée en bleu) n'est pas le chef-lieu d'une des subdivisions militaires de la Région militaire dont le N° est noté pour ce RI dans la colonne Rég.

Ville = un seul nom de ville indique que toutes les portions du RI (portion centrale, portion principale et dépôt) ainsi que le RIT, sont tous localisés dans cette même ville

Ville = un nom de ville souligné indique la ville de localisation du RIT quand la case comporte plusieurs noms de villes

PC Ville = ville de localisation de la portion centrale du RI

PP Ville = ville de localisation de la portion principale du RI

D Ville = ville de localisation du dépôt du RI, conformément au décret du 20 mars 1906, le dépôt devient portion centrale à la mobilisation

            Btn = bataillon       Cie = Compagnie


 RI
RIT
Rég. Subdivision ou Autre  RI
RIT
Rég. Subdivision ou Autre  RI
RIT
Rég. Subdivision ou Autre
1
3
1
Cambrai
60
54
7
Besançon
119 *
20
3
PC Paris ; Lisieux
2
79
10
Granville
61
119
15
PC Privas ; PP Aix **
120
16
2
PC Stenay ; D Péronne
3
  
15
PC Digne ; PP Hyères
62
88
11
Lorient
121
98
13
Montluçon
4
37
5
Auxerre ; 1 Btn Troyes & Mailly
63
89
12
Limoges
122
124
16
Rodez
5 *
19
3
PC Paris ; D Falaise
64
82
11
Ancenis
123
138
18
La Rochelle
6
137
18
Saintes
65
81
11
Nantes
124
25
4
Laval
7
131
17
Cahors
66
70
9
Tours
125
68
9
Poitiers
8
7
1
Saint-Omer
67
9
6
Soissons
126
95
12
Brive
9
129
17
Agen ; 3 Cies camp de St-Médard (provisoire)
68
66
9
PC Le Blanc ; PP Issoudun
127
2
1
Valenciennes
10 57
8
Auxonne
69
42
20
PC Essey-les-Nancy ; D Toul
128
14
2
PC Abbeville ; PP Amiens
11 132
17
Montauban
70
76
10
Vitré
129 *
24
3
Le Havre
12
144
18
Tarbes
71
74
10
Saint-Brieuc
130
26
4
Mayenne
13
64
8
Nevers
72
12
2
Amiens
131
40
5
Orléans
14
133
17
Toulouse
73
6
1
Béthune
132
46
6
Reims
15
128
16
Albi
74 *
22
3
Rouen-Sud
133
56
7
Belley
16
103
13
PC Montbrison ; PP Clermond-Ferrand
75
110
14
Romans
134
60
8
Mâcon
17

21
PC Epinal ; D Lyon
76
36
5
PC Coulommiers ; PP Paris
135
71
9
Angers
18
143
18
Pau
77
72
9
Cholet
136
80
10
Saint-Lô
19
87
11
Brest
78
91
12
PC Guéret ; PP Limoges
137
84
11
Fontenay-le-Comte
20
130
17
PC Marmande ; PP Montauban
79
52
20
PC Nancy ;  D Neufchâteau
138
90
12
PC Magnac-Laval ; PP Bellac
21
51
21
Langres
80
125
16
Narbonne
139
100
13
Aurillac
22
106
14
PP Sathonay ;  PC Bourgoin
81
122
16
Montpellier
140
105
14
Grenoble
23
55
7
Bourg
82
38
5
Montargis ; 1 Btn Troyes
141
115
15
Marseille
24 *
17
3
PC Paris ; Bernay
83
136
17
PC Saint-Gaudens ; PP Toulouse
142
123
16
PC Mende ; PP Lodève
25
77
10
Cherbourg
84
4
1
Avesnes
143
127
16
PC Carcassonne ; PP Castelnaudary
26
41
20
PC Nancy ; D Toul
85
61
8
Cosne
144
140
18
Bordeaux
27
58
8
Dijon
86 101
13
Le Puy
145

1
Maubeuge
28 *
18
3
PC Paris ; D Evreux
87
10
2
Saint-Quentin
146

20
PC Toul ; D Melun
29
63
8
Autun
88
135
17
PC Mirande ; PP Auch
147

2
Sedan
30
107
14
Annecy
89
33
5
PC Sens ; PP Paris
148

2
PC Givet ; D Rocroi
31
35
5
PC Melun ; PP Paris
90
65
9
Châteauroux
149
43
21
Epinal
32
69
9
PC Châtellerault ; PP Tours
91
45
2
Mézières
150

6
PC Saint-Mihiel ; D Soissons
33
5
1
Arras
92
99
13
Clermont-Ferrand
151

6
 PC Verdun ; D Saint-Quentin
34
141
18
Mont-de-Marsan
93
83
11
La-Roche-sur-Yon
152

7
PC Gérardmer ; D Langres
35
49
7
Belfort
94

6
Bar-le-Duc
153

20
PC Toul ; D Fontainebleau
36 *
23
3
Caen
95
62
8
Bourges
154

6
PC Lérouville  ; D Bar-le-Duc
37
47
20
PC Nancy ; D  Troyes
96
121
16
Béziers
155

6
PC Commercy ;  D Châlons-sur-Marne
38
102
13
Saint-Etienne
97
108
14
Chambéry
156

20
PC Toul ; D Troyes
39 *
21
3
Rouen-Nord
98
104
13
Roanne
157
112
14
Gap
40
117
15
Nîmes
99
109
14
PC Vienne ; PP Lyon
158

21
PC Bruyères ; D Lyon
41
75
10
Rennes
100 92
12
Tulle
159

14
Briançon
42
50
7
Belfort
101
29
4
PC Dreux ; PP Paris
160

20
PC Toul ; D Neufchâteau
43
1
1
Lille
102
30
4
PC Chartres ; PP Paris
161

6
PC Saint-Mihiel ; D Reims
44
53
7
Lons-le-Saunier
103
31
4
PC Alençon ; PP Paris
162

6
PC Verdun ; D Cambrai
45
15
2
Laon
104
32
4
PC Argentan ; PP Paris
163

15
Nice
46
34
5
PC Fontainebleau ; PP Paris
105
97
13
Riom
164
44
6
Verdun ; 4e Btn Longwy
47
78
10
Saint-Malo
106
48
6
Châlons-sur-Marne
165

6
PC Verdun ; D Lille ; 4e Btn Montmédy
48
73
10
Guingamp
107
94
12
Angoulême
166

6
Verdun
49
142
18
Bayonne
108
96
12
Bergerac
167

20
Toul
50
93
12
Périgueux
109

21
Chaumont ; 1 Cie Clairvaux
168

20
PC Toul ; D Sens
51
11
2
Beauvais
110
8
1
Dunkerque
169

20
PC Toul ; D Montargis
52
111
14
Montélimar
111
114
15
Antibes 170

21
Epinal
53
126
16
Perpignan
112
113
15
Toulon 171

7
Belfort
54
13
6
Compiègne
113
39
5
Blois
172

7
Belfort
55
120
15
PC Pont-Saint-Esprit ; PP Aix **
114
67
9
PC Parthenay ; PP Saint Maixent
173
116 15
Bastia ; Ajaccio ***
56
59
8
Chalon-sur-Saône
115
27
4
Mamers




57
139
18
PC Libourne ; PP Rochefort
116
85
11
Vannes




58
118
15
Avignon
117
28
4
Le Mans




59
134
17
PC Foix ; PP Pamiers
118
86
11
Quimper





* Ce régiment est administré par le chef de corps sans conseil d'administration
** : Aix-en-Provence ville de localisation de la portion principale des 55e et 61e RI héberge aussi le 145e RIT
*** : Ajaccio ville de localisation du 116e RIT héberge uniquement le 2e bataillon du 173e RI (Etat-major et 4e bataillon à Bastia - 1er bataillon à Bonifacio, dont 3e compagnie à Sartène - 3e bataillon à Corte, dont 9e compagnie à Calvi) 5

Table 2 : entrée par N° du REGIMENT D'INFANTERIE TERRITORIALE ( RIT )


RIT
= N° du régiment d'infanterie territoriale de 1 à 145

RI
= N° du régiment d'infanterie active entièrement, ou partiellement (en général la portion centrale et/ou le dépôt), localisé dans la même ville que le RIT

Rég.
= N° de Région militaire de localisation du RIT

Subdivision ou Autre
= Ville dans laquelle doit se former le dépôt du RIT à la mobilisation

Subdivision = cette ville (notée en noir) est également le chef-lieu de la subdivision militaire

ou Autre = cette ville (notée en bleu) n'est pas le chef-lieu de subdivision militaire


RIT RI
Rég.
Subdivision RIT RI Rég. Subdivision RIT RI Rég. Subdivision ou Autre
1
43
1
Lille 50
42
7
Belfort 99
92
13
Clermont-Ferrand
2
127
1
Valenciennes 51
21
21
Langres 100
139
13
Aurillac
3
1
1
Cambrai 52
79
20
Neufchâteau 101
86
13
Le Puy
4
84
1
Avesnes 53
44
7
Lons-le-Saunier 102
38
13
Saint-Etienne
5
33
1
Arras 54
60
7
Besançon 103
16
13
Montbrison
6
73
1
Béthune 55
23
7
Bourg 104
98
13
Roanne
7
8
1
Saint-Omer 56
133
7
Belley 105
140
14
Grenoble
8
110
1
Dunkerque 57
10
8
Auxonne 106
22
14
Bourgoin
9
67
6
Soissons 58
27
8
Dijon 107
30
14
Annecy
10
87
2
Saint-Quentin 59
56
8
Chalon-sur-Saône 108
97
14
Chambéry
11
51
2
Beauvais 60
134
8
Mâcon 109
99
14
Vienne
12
72
2
Amiens 61
85
8
Cosne 110
75
14
Romans
13
54
6
Compiègne 62
95
8
Bourges 111
52
14
Montélimar
14
128
2
Abbeville 63
29
8
Autun 112
157
14
Gap
15
45
2
Laon 64
13
8
Nevers 113
112
15
Toulon
16
120
2
Péronne 65
90
9
Châteauroux 114
111
15
Antibes
17
24
3
Bernay 66
68
9
Le Blanc 115
141
15
Marseille
18
28
3
Evreux 67
114
9
Parthenay 116
173
15
Ajaccio *
19
5
3
Falaise 68
125
9
Poitiers 117
40
15
Nîmes
20
119
3
Lisieux 69
32
9
Châtellerault 118
58
15
Avignon
21
39
3
Rouen-Nord 70
66
9
Tours 119
61
15
Privas
22
74
3
Rouen-Sud 71
135
9
Angers 120
55
15
Pont-Saint-Esprit
23
36
3
Caen 72
77
9
Cholet 121
96
16
Béziers
24
129
3
Le Havre 73
48
10
Guingamp 122
81
16
Montpellier
25
124
4
Laval 74
71
10
Saint-Brieuc 123
142
16
Mende
26
130
4
Mayenne 75
41
10
Rennes 124
122
16
Rodez
27
115
4
Mamers 76
70
10
Vitré 125
80
16
Narbonne
28
117
4
Le Mans 77
25
10
Cherbourg 126
53
16
Perpignan
29
101
4
Dreux 78
47
10
Saint-Malo 127
143
16
Carcassonne
30
102
4
Chartres 79
2
10
Granville 128
15
16
Albi
31
103
4
Alençon 80
136
10
Saint-Lô 129
9
17
Agen
32
104
4
Argentan 81
65
11
Nantes 130
20
17
Marmande
33
89
5
Sens 82
64
11
Ancenis 131
7
17
Cahors
34
46
5
Fontainebleau 83
93
11
La-Roche-sur-Yon 132
11
17
Montauban
35
31
5
Melun 84
137
11
Fontenay-le-Comte 133
14
17
Toulouse
36
76
5
Coulommiers 85
116
11
Vannes 134
59
17
Foix
37
4
5
Auxerre 86
118
11
Quimper 135
88
17
Mirande
38
82
5
Montargis 87
19
11
Brest 136
83
17
Saint-Gaudens
39
113
5
Blois 88
62
11
Lorient 137
6
18
Saintes
40
131
5
Orléans 89
63
12
Limoges 138
123
18
La Rochelle
41
26
20
Toul 90
138
12
Magnac-Laval 139
57
18
Libourne
42
69
20
Toul 91
78
12
Guéret 140
144
18
Bordeaux
43
149
21
Epinal 92
100
12
Tulle 141
34
18
Mont-de-Marsan
44
164
6
Verdun 93
50
12
Périgueux 142
49
18
Bayonne
45
91
2
Mézières 94
107
12
Angoulême 143
18
18
Pau
46
132
6
Reims 95
126
12
Brive 144
12
18
Tarbes
47
37
20
Troyes 96
108
12
Bergerac 145
**
15
Aix-en-Provence
48
106
6
Châlons-sur-Marne 97
105
13
Riom ***

7
Vesoul
49
35
7
Belfort 98
121
13
Montluçon ***

15
Digne ; Nice

* : Ajaccio ville de localisation du 116e RIT héberge uniquement le 2e bataillon du 173e RI (Etat-major et 4e bataillon à Bastia - 1er bataillon à Bonifacio, dont 3e compagnie à Sartène - 3e bataillon à Corte, dont 9e compagnie à Calvi) 5
** : Aix-en-Provence ville de localisation du 145e RIT héberge aussi la portion principale des 55e et 61e RI
*** : trois chefs-lieux de subdivision militaire n'hébergent pas de dépôts de RIT :  Vesoul dans la 7e région,  dans la 15e région : Digne (héberge la portion centrale du  3e RI) et Nice  (héberge le 163e RI)


__________________________________________________________________________________________________________

Notes

1.     "Instruction générale sur le service de garde des voies de communication" - Ministère de la Guerre - 18 octobre 1910 - Imprimerie Nationale.

Transcription complète réalisée par Arnaud Carobbi disponible sur son site "LE PARCOURS DU COMBATTANT DE LA GUERRE 1914-1918" accessible ici

exemplaires originaux disponibles :
    • Service historique de la défense - Vincennes - cote 16 N 2810 - consultation sur place sur réservation de cote préalable.
    • Archives départementales de la Sarthe - Le Mans - AD72 cote  1R825 . Service des GVC.  Relevé de cote par Arnaud Carobbi.
2.     Voir sur ce site l'article "LES KEPIS DES GVC A LA MOBILISATION"

3.     "Répartition et emplacement des troupes de l'armée Française" - Ministère de la guerre - 1er mai 1914 - Imprimerie Nationale.

exemplaires originaux disponibles :
    • cinq exemplaires disponibles en consultation sur place à la bibliothèque "Armée de Terre" du service historique de la défense à Vincennes - cote des cinq exemplaires : 100409 à 100413 - accès au catalogue en ligne ici
    • Archives départementales d'Indre et Loire - Tours - AD37 cote 1R8. Relevé de cote par Arnaud Carobbi.
4.     "MEMORANDUM DU CHEF DE DETACHEMENT ET DE L'OFFICIER D'APPROVISIONNEMENT" par le Capitaine Charton, Trésorier au 11e régiment de chasseurs, Vesoul - 1ère Edition 1909 - Editeur Henri CHARLES LAVAUZELLE
    • un exemplaire de la 3ème édition 1914 - cote A1h 2317 disponible en consultation sur place à la bibliothèque "Armée de Terre" du service historique de la défense à Vincennes - accès au catalogue en ligne ici
5.     "Historique du 173ème régiment d'infanterie - 1914-1918" - Editeur Librairie CHAPELOT

Exemplaire consultable en ligne sur le site de la BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine) : notice et accès au document ici

6.     Les journaux des marches et opérations (JMO) ont été mis en ligne par le service historique de la défense sur le site SHD mémoire des hommes - journeaux des unités (1914-1918)


7.     De nombreux historiques régimentaires d'unités ayant participé à la Première Guerre mondiale sont disponibles en ligne via la bibliothèque numérique Gallica
Cherchez avec les mots clés suivants, par exemple pour le 2e régiment d'infanterie : "historique 2 infanterie" ou "historique 2e infanterie" selon les régiments l'une ou l'autre des formules donne le résultat si vous n'obtenez rien avec la première testez la seconde.

8.     Pour en savoir plus sur les Régions militaires et leurs subdivisions : l'article d'Arnaud Carobbi
à propos de ce sujet sur son site "LE PARCOURS DU COMBATTANT DE LA GUERRE 1914-1918"
Présentation de l'article par l'auteur et lien vers l'article : "L'évolution des délimitations des régions militaires et de leurs subdivisions de 1874 à 1914. Cet article donne accès à des cartes présentant les régions militaires et leurs subdivisions réalisées grâce aux textes officiels transcrits en complément."



Si vous avez des remarques, suggestions, impressions, commentaires, envie de contributions, questions ?
n'hésitez pas à en faire part à l'auteur à l'adresse  gvc1418@gmail.com

Page mise en ligne le 19 mai 2013