GVC 14-18

Le service de la garde des voies de communication en France pendant la Première Guerre mondiale

DES PETARDS POUR LES GVC



    Ces gardes des voies de communications (GVC), membres d'un poste N°7, tous de la classe de recrutement de 1889, sont nés en 1869 et étaient donc dans leur 45ème année en 1914. Ils portent des vestes et képis marqués au numéro du 60ème régiment d'infanterie territoriale de la subdivision militaire de Mâcon.

    Les hommes debout à chaque extrêmité portent les armes et équipements de faction : fusil Gras modèle 1874 avec sa baïonnette, ceinturon avec porte-baïonnette, mais ils portent aussi au ceinturon d'autres petits équipements :

            

    Ils ont accroché chacun à leur ceinturon un sifflet avec son cordon, les GVC de patrouille en sont dotés, ils y ont également accroché chacun deux petits objets métalliques ronds et plats, très rarement photographiés, qu'ils ont pris soins de fixer devant en écartant leur plaque de ceinturon légèrement sur le côté, cette précaution n'est pas un hasard car ces petits objets contiennent une matière explosive, en effet ces objets sont des pétards d'alarme pour chemins de fer.

    Les GVC sont dotés de ces pétards ainsi que le précise l'article 2 de l'instruction confidentielle du 2 juin 1891, de prescriptions de détail pour la fourniture et l'expédition des effets d'habillement et de grand équipement, des armes, munitions et objets de campement nécessaires aux hommes préposés à la garde des voies de communications 1 : "Des pétards de signal sont également conservés en temps de paix dans les gares."

    Les instructions relatives au service de la garde des voies de communications sont totalement revues en 1910, année de publication des textes en vigueur en 1914.

    L'instruction générale sur le service de garde des voies de communication du 18 octobre 1910 2, ne mentionne pas ces dotations de pétards d'alarme, mais précise en son article 25 :
"     Les sentinelles et patrouilles de surveillance ont pour mission :
1° [...] 2° [...] 3° De signaler les parties de la voie sur lesquelles les trains ne pourraient passer sans danger et prévenir ainsi les déraillements.
[...] En cas d'urgence, ils peuvent arrêter les trains qui se présenteraient."


    Cette instruction générale est toutefois complétée par d'autres instructions, ainsi elle fait référence article 28 à " Une instruction sur les devoirs généraux des sentinelles, des patrouilles et des chefs de poste, ainsi que sur les détails de leur service spécial sur les voies ferrées, [...] ".

    Il s'agit de l'instruction pour les postes du 20 octobre 1910 3, celle-ci mentionne la dotation en pétards d'alarme et leurs consignes d'utilisation :
  • ARTICLE PREMIER. Devoirs du chef de poste. [...] désigner les groupes de 2 hommes à placer les premiers en sentinelle et en patrouille ; délivrer à chacun de ces groupes :
            1 sifflet ;
            4 pétards.
            Enseigner l'usage de ces engins (art. 7 et 8 ci-après). 

  • ARTICLE 4. Devoirs généraux des sentinelles et patrouilles de surveillance. [...] Prévenir les déraillements en examinant avec le plus grand soin tout le long des rails, si l'on aperçoit les traces d'un travail récent (ballast fraichement remué, traces de franchissement de clôtures, etc.), particulièrement dans les courbes, les tranchées, etc , points où un déraillement aurait le plus d'importance.        Dans le cas où un pareil travail serait constaté et serait de nature à compromettre la sécurité de la voie, prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir un déraillement (signal d'alarme, placement des pétards, réparer la voie si possible, avertir les agents du chemin de fer et le chef de poste, etc.).
  • ARTICLE 7. Signaux. [...]
       Signal d'attention.___ Un coup de sifflet prolongé ;
        Signal d'alarme.___ Un coup de feu.

  • ARTICLE 8. Usage des pétards.
    Lorsque la voie est coupée ou obstruée, l'avis doit être transmis le plus vite possible, dans les deux directions aux agents du chemin de fer. A cet effet:
    Donner le signal d'alarme, prévenir les agents du chemin de fer, s'il y en a à proximité. Un des deux hommes se met à la disposition des agents pour porter les avis ou placer des pétards.
    A défaut d'agent du chemin de fer, on opère ainsi qu'il suit :
   
    1° Sur une ligne à 2 voies dont une seule est coupée, un homme reste sur place pour donner des renseignements ; l'autre se porte du côté par lequel les trains arrivent sur la voie coupée. Pour déterminer ce côté, se placer sur la voie coupée, tourner le dos à la partie rompue, de manière à avoir à sa gauche l'autre voie. Marcher ensuite droit devant soi.
    Après avoir parcouru 1 kilomètre, s'il n'a pas encore été rencontré d'agent du chemin de fer, placer sur la voie coupée (celle qui est à droite dans le sens où on a marché) deux pétards, l'un sur le rail de droite, l'autre sur le rail de gauche, à une distance de 25 à 30 mètres l'un de l'autre.
    Si, avant d'avoir placé ces pétards ou rencontré un agent de chemin de fer, on aperçoit un train se dirigeant vers l'obstacle, se placer en dehors des voies, à 1 m. 50 au moins, et faire le signal d'arrêt en agitant le fusil au-dessus de la tête, les deux bras étendus de toute leur longueur. Au besoin, et surtout la nuit, appeler l'attention des agents du train en tirant une cartouche en l'air, lorsque la locomotive n'est qu'à peu de distance ;
   
    2° Lorsque les deux voies sont coupées ou obstruées, la sentinelle ou patrouille opère, pour chacune des voies, comme il vient d'être dit ;

    3° Sur une ligne à voie unique, placer des pétard des deux côtés de la partie rompue, en opérant comme il est dit au n°2 ci-dessus.

    Après avoir placé des pétards, ne pas rester à proximité afin d'éviter les projections des éclats.

  • ARTICLE 20. Equipement, armement.
    [...] chaque groupe de deux hommes placés en sentinelle ou en patrouille reçoit : 1 sifflet, 4 pétards de signal réunis par deux en deux paquets enveloppés de papier bitumé. Chaque homme reçoit un de ces paquets.
    La consigne spéciale et la présente instruction, les brassards et sifflets nécessaires à chaque poste sont gardés, en temps de paix, par le chef de la gare la plus voisine. Les pétards sont fournis et renouvelés au besoin par cette gare.

La description des pétards d'alarme pour chemins de fer


    L'armée détient et utilise des pétards d'alarme pour chemin de fer et l'on en trouve une description dans le Manuel à l'usage des sous-officiers chargés des manipulations des munitions et artifices dans l'artillerie à pied et des candidats à ces emplois 5 - approuvé par le Ministre de la Guerre le 7 mai 1913 - Paris Imprimerie Nationale 1913 - page 183 - la description porte ici sur les pétards à utiliser sur les voies étroites de 60 cm qui peuvent être construites par l'armée, mais le principe de fonctionnement est le même sur les voies au format standard :

Pétard d'alarme pour chemin de fer.

     182. Description. ___ Le pétard d'alarme pour chemin de fer à voie étroite se compose :

     D'une enveloppe de carton parchemin de forme ovoïde contenant environ 10 grammes de composition fulminante, dans laquelle se trouvent noyées 6 perles de verre (2 moyennes, 4 petites) pesant ensemble 1 gramme.
     La composition fulminante employée est celle des petits tubes d'étoupilles (2 parties de sulfure d'antimoine et une partie de chlorate de potasse).
     Une plaque de fer-blanc ferme l'ouverture de l'enveloppe et achève d'emprisonner le chargement. Cette plaque est reliée à l'enveloppe par une bandelette de papier.
     Une coiffe en étain recouvrant l'enveloppe a ses bords rabattus sur la plaque de fer-blanc.
     Enfin une deuxième plaque de fer-blanc, placée au-dessous de la première et portant douze oreilles rabattues sur les bords de l'enveloppe, sert de semelle au pétard.
     Une lame d'acier recourbée deux fois et formant ressort est rivée au-dessous de cette plaque et sert à fixer le  pétard sur la partie supérieure du rail.



      Emploi et fonctionnement. ___ Les pétards d'alarme sont employés pour faire des signaux accidentels sur les voies ferrées de 60 centimètres.
     Pour poser un pétard, il suffit de le placer sur la face supérieure du rail, en forçant le ressort à embrasser le boudin. Les roues de la locomotive viennent l'écraser et le faire détonner automatiquement, grâce à la présence des perles de verre qui font rugueux dans la composition.
     Cet artifice est organisé de manière à ne pas projeter d'éclats dangereux, lorsqu'il est employé dans ces conditions, mais il faut toujours prendre des précautions pour qu'il ne subisse aucun choc dans les maniements ou dans les transports.

     Encaissage.___ Les pétards d'alarme sont encaissés dans des boîtes de bois de forme sensiblement cubique. Chaque boîte contient 60 pétards répartis dans 3 boîtes plates mobiles et divisées en deux cases.
     Le chargement est étoupé de manière à éviter tout ballotement.
     Pour les transports, les boîtes cubiques sont contenues dans des caisses portant une inscription relative à leur contenu.
     La caisse modèle 1908 pour fusées et artifices peut être également utilisée pour l'encaissage des pétards d'alarme pour voie de 0 m. 60 ; ce récipient peut renfermer 180 artifices de ce modèle.

    Des ouvrages grand public présentent aussi ces pétards, ainsi la collection LES MERVEILLES DE LA SCIENCE , dans son volume CHEMINS DE FER - AUTOMOBILES 6 par Max De NANSOUTY, ingénieur des Arts et Manufactures, publié par l'Ancienne Librairie Furne BOIVIN & Cie Editeurs PARIS, dépôt légal en 1914, y consacre un chapitre, page 364 :

  

      Les pétards servent à compléter les signaux optiques en cas de brouillard intense ou de grande neige, quand ceux-ci ne sont plus perceptibles à 100 mètres de distance, ou bien quand il s'agit de "couvrir" à l'arrière un train en détresse ou arrêté en pleine voie.
    
     On les emploie encore pour contrôler l'observation  des signaux d'arrêt absolu par les mécaniciens et éviter toute contestation. A cet effet, on adapte à ces appareils une tige portant un pétard, ou mieux, deux pétards, qui viennent se poser sur le rail quand le signal est à l'arrêt et qui s'en écartent quand il est ouvert.
   
     L'écrasement des pétards prouve d'une  manière irrécusable que le mécanicien a franchi le disque à arrêt.

     Les pétards de chemins de fer sont formés d'une large pastille métallique contenant une charge de fulminate suffisante pour produire une explosion assez forte, que les agents puissent entendre quel que soit le bruit produit par la marche du train. ils sont de deux modèles : à griffe (Fig. 321) pour les pétards qu'on pose sur la voie dans les cas divers indiqués ci-dessus, ou à tige pour ceux destinés à compléter les signaux d'arrêts.


 

     A toute explosion de pétards les mécaniciens doivent se rendre immédiatement maîtres de la vitesse de leur train et n'avancer ensuite que lentement avec la plus grande prudence, en se réservant toujours la possibilité d'arrêter dans la limite de l'étendue de la voie qui leur paraît libre. Après avoir parcouru un kilomètre environ dans ces conditions, s'ils ne trouvent aucun obstacle ni aucun signal à l'arrêt, ils peuvent reprendre leur vitesse normale, mais en redoublant d'attention.
                                                              
                                                             


L'utilisation des pétards d'alarme obligatoire pour les compagnies de chemins de fer françaises depuis 1856


   En 1914 l'usage des pétards est obligatoire en France pour les compagnies de chemins de fer depuis plus d'un demi siècle, en témoignent les textes officiels 7 :

14 décembre 1855

CIRCULAIRE DU MINISTRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES TRAVAUX PUBLICS AUX ADMINISTRATEURS
DES COMPAGNIES DE CHEMINS DE FER.
   Les accidents récents arrivés sur quelques chemins de fer, soit dans les souterrains, soit sur la voie, par les temps de brouillard ou par suite de l'extinction des lanternes à main, ont appelé mon attention sur les signaux détonnants, dont l'emploi eût peut-être prévenu les collisions de Moret, de la Nerthe et d'Yvetot.

   Déjà on fait usage, dans quelques exploitations, de ce mode de signaux accessoires, et, devant la commission d'enquête, presque toutes les compagnies ont reconnu que les pétards présentent des avantages incontestables. Mais aucune décision n'est encore intervenue pour rendre obligatoire l'emploi des signaux détonnant.

     Le nouveau règlement, qui va incessamment être soumis au conseil d'état, doit combler cette lacune. Mais, en attendant et sur l'avis conforme de la commission d'enquête sur l'exploitation des chemins de fer, je viens de décider que l'usage de signaux détonants sera désormais obligatoire sur les chemins de fer.

     Je vous invite, en conséquence, à prendre les mesures nécessaires pour que cette décision reçoive immédiatement son exécution. Vous voudrez bien me soumettre, dans un délai de quinze jours, les ordres de service que vous aurez à mettre entre les mains de vos agents, pour assurer le bon emploi de ces signaux.


15 mars 1856

REGLEMENT POUR L'EMPLOI DES SIGNAUX DETONANTS OU PETARDS (Article 60 du règlement général).

     ARTICLE 1er. Les signaux détonants ou pétards sont employés, comme signal d'arrêt, pour remplacer ou compléter les signaux à vue, par le brouillard et pendant les très-mauvais temps.

     Ils sont posés, savoir :
     1° Par les agents de la voie, lorsqu'un obstacle s'oppose à la circulation :
     2° Par les chefs de trains, conducteurs et graisseurs, lorsqu'après avoir couvert, à la distance réglementaire, un train arrêté sur la voie, ils sont rappelés à leur train sans avoir pu se faire remplacer par un autre agent ;
     3° Par les mécaniciens et chauffeurs, quand ils conduisent une machine isolée : il doivent alors faire des pétards le même usage que les chefs de train, conducteurs et graisseurs ;
    4° par les agents du service actif des gares, dans toutes les circonstance spécifiées ci-dessus.

    ART. 2. Lorsque, par une cause quelconque, la vitesse d'un train se trouvera momentanément ralentie au point de permettre à un homme marchant au pas de le suivre, le conducteur de queue descendra et mettra des pétards sur la voie derrière le train, de distance en distance et au moins de kilomètre en kilomètre, tant que la vitesse du train lui permettra de le faire.

     ART. 3. On devra habituellement, pour plus de sûreté, poser à la fois sur les rails deux pétards, un à gauche, l'autre à droite, à une distance de vingt-cinq ou trente mètres l'un de l'autre.
     Par un temps humide, le nombre des pétards employés devra être porté à trois, espacés de la même manière.
     Quand la cause qui a fait employer les pétards a cessé d'exister, il faut, autant que possible, retirer de la voie les pétards qui n'ont pas été écrasés, en leur substituant, s'il y a lieu, les signaux à vue ordinaire.

     ART. 4. L'usage des pétards ne dispense point de l'emploi des autres signaux par les employés et agents stationnant sur la voie.
     Autant que possible, les pétards seront posés à vingt-cinq ou trente mètres en avant du point où sont faits les signaux à vue, afin que le mécanicien, averti par l'explosion des pétards, puisse reconnaître la nature des signaux qui lui sont faits.

     ART. 5. A toute explosion de pétards, le mécanicien doit, par tous les moyens à sa disposition, se rendre immédiatement et complètement maître de la vitesse de son train.
     L'ordre de se rendre maître de la vitesse du train doit être exécuté d'une manière absolue ; il ne comporte aucune hésitation, aucune interprétation ; le mécaniciens, aussitôt qu'il entend une explosion de pétard, doit donc fermer le régulateur, donner l'ordre au chauffeur de serrer le frein du tender, et faire aux conducteurs du train, au moyen du sifflet, le signal réglementaire pour qu'ils serrent les freins ; au besoin même il fera contre-vapeur.
     Toutefois les conducteurs et gardes-freins qui auraient entendu l'explosion du pétard doivent serrer immédiatement leurs freins, sans attendre le signal du mécanicien.
     Quand la vitesse du train aura été presque entièrement amortie et ne dépassera pas deux mètres par seconde, c'est à dire la vitesse d'un homme qui marcherait rapidement à côté du train, le mécanicien pourra faire desserrer les freins ; il avancera ensuite avec la plus grande prudence, en se réservant toujours la possibilité d'arrêter son train dans la limite de l'étendue de la voie qui lui paraît libre. Si, après avoir parcouru un kilomètre dans ces conditions, le mécanicien n'aperçoit aucun obstacle devant lui, il pourra reprendre la vitesse normale, mais en observant, avec un redoublement d'attention, la voie en avant et les signaux qu'on pourrait lui faire.


27 mars 1856

CIRCULAIRE DU MINISTRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES TRAVAUX PUBLICS AUX ADMINISTRATEURS DES COMPAGNIES DE CHEMINS DE FER.

     Sur la proposition de diverses compagnies concessionnaires de chemins de fer, et d'après l'avis des ingénieurs du service du contrôle, j'ai approuvé, sous la date du 15 de ce mois, le règlement ci-annexé (voir le document précédent), qui a pour objet de déterminer l'usage des signaux détonants, rendus obligatoires sur tous les chemins de fer par ma décision du 14 décembre dernier.

     Je vous prie de me faire connaître si vous n'avez, en ce qui concerne votre exploitation, aucune objection à faire contre la mise en vigueur de ce règlement. Dans le cas où, comme je le pense, il vous paraîtrait applicable sur vos lignes, je vous prierais de le faire imprimer et de le porter à la connaissance de tous vos agents  pour qu'ils aient à s'y conformer.

     Je vous serai obligé, en outre, de vouloir bien en transmettre un certain nombre d'exemplaires à l'ingénieur en chef du contrôle, afin qu'il puisse être distribué à chacun des ingénieurs et commissaires de surveillance sous ses ordres.


  

Un exemple d'utilisation des pétards d'alarme par les GVC 4


    Le 22 juin 1915 un train blindé partant de Longueau dans la Somme se dirige vers Méricourt dans la Pas-de-Calais, au kilomètre 130.600 l'un de ses wagons déraille, bloquant la voie.

    Des GVC de la section F de la subdivision militaire d'Amiens, en patrouille à proximité, appliquent immédiatement les consignes de sécurité et posent des pétards d'alarme sur la voie rendue impraticable du fait de l'accident.

    Quelques instants après, un train sanitaire arrive sur la même voie, son passage fait exploser les pétards, alertés par les détonations, mécanicien et chauffeur aux commandes stoppent leur train évitant ainsi la collision avec le train blindé accidenté.

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Les pétards d'alarme pour les chemins de fer existent toujours et sont encore utilisés de nos jours.


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Notes

1. à 4. Sources détenues aux archives du Service Historique de la Défense (SHD) à Vincennes
(consultation sur place sur réservation de cote préalable)

1.     "Instruction confidentielle de prescriptions de détail pour la fourniture et l'expédition des effets d'habillement et de grand équipement, des armes, munitions et objets de campement nécessaires aux hommes préposés à la garde des voies de communications" - Ministère de la Guerre - 2 juin 1891
SHD cote 7 N 12          

2.     " Instruction générale sur le service de garde des voies de communication" - Ministère de la Guerre - 18 octobre 1910 - Imprimerie Nationale.

Autre transcription complète réalisée par Arnaud Carobbi disponible sur son site "LE PARCOURS DU COMBATTANT DE LA GUERRE 1914-1918"
accessible ici


exemplaires originaux disponibles :
    • Service historique de la défense - Vincennes - cote 16 N 2810 - consultation sur place sur réservation de cote préalable.
    • Archives départementales de la Sarthe - Le Mans - AD72 cote  1R825 . Service des GVC.  Relevé de cote par Arnaud Carobbi
3.     "Instruction confidentielle - service de garde des voies de communication - INSTRUCTION POUR LES POSTES" - Ministère de la Guerre - 20 octobre 1910
SHD cote  16 N 2810

4.     Service de garde des voies de communication - Région du Nord - Subdivision d'Amiens - "Etat des incidents et évènements qui se sont produits sur les voies et qui ont amené l'intervention du personel des G.V.C." du 1er octobre 1914 au 30 juin 1916
SHD cote 16 N 2810


5. à 7. Sources (textes et illustrations) provenant d'ouvrages disponibles en ligne sur Gallica

5.    
"Manuel à l'usage des sous-officiers chargés des manipulations des munitions et articfices dans l'artillerie à pied et des candidats à ces emplois" - approuvé par le Ministre de la Guerre le 7 mai 1913 - Paris Imprimerie Nationale 1913 - voir page 183

6.     collection "LES MERVEILLES DE LA SCIENCE", dans son volume "
CHEMINS DE FER - AUTOMOBILES" par Max De NANSOUTY, ingénieur des Arts et Manufactures, publié par l'Ancienne Librairie Furne BOIVIN & Cie Editeurs PARIS, dépôt légal en 1914 - voir page 364

7.    
"Recueil méthodique et chronologique des lois, décrets, ordonnances, arrêtés, circulaires... concernant le service du contrôle des chemins de fer en exploitation", dressé par M. LAMÉ FLEURY,  Ingénieur au Corps Impérial des Mines, attaché au contrôle des chemins de fer de l'Est, et publié par ordre de son Excellence le Ministre de l'agriculture du commerce et des travaux public, PARIS IMPRIMERIE IMPERIALE 1858 - voir page 279 puis pages 283 à 285



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